Pourquoi crains-tu, mon âme ? Au fort de la souffrance,
Le Seigneur n’est-il pas ton appui, ton soutien ?
Élève en haut les yeux : il est ta délivrance.
Il ne te laisse pas : mon âme, ne crains rien.
Qu’il me faille affronter tourments, combats, épreuves,
Passer par le creuset où l’on affine l’or,
Entrer dans la fournaise ou traverser les fleuves,
Il reste mon Sauveur, mon guide, mon trésor.
Non, je ne craindrai rien. Ni Satan, ni le monde,
Ne peuvent me ravir des bras du bon Berger.
Là je savoure en paix sa charité profonde ;
Là je suis pour toujours à l’abri du danger.
Enregistrement : Lausanne