Qui dira, Jésus, la souffrance
Que par amour tu supportas,
Dans ton chemin d’obéissance
Qui conduisait à Golgotha,
Et ton insondable tristesse
Quand tu suppliais, prosterné,
Ô cher Sauveur, dans la détresse
Du combat de Gethsémané !
Anticipant l’heure terrible,
Tu connus l’angoisse et l’effroi,
Demandant, s’il était possible,
Que ceci passât loin de toi.
«Mais que ta volonté soit faite !»
Ô sublime acceptation
Du Rédempteur que rien n’arrête,
En qui tout est perfection !
Venu pour honorer le Père,
Jusqu’à la mort tu le servis ;
En toi seul, il put se complaire,
Son Bien-aimé, humble et soumis.
Nous t’offrons, Seigneur, notre hommage,
Contemplant un tel dévouement ;
Nous exalterons d’âge en âge
Ce suprême renoncement.
Enregistrement : Lausanne