L’ombre vient sur Golgotha : les condamnés sont morts
Et Pilate permet qu’on enlève Ton corps.
La couronne est ôtée ainsi que l’écriteau.
Finies les moqueries ; T’oubliera-t-on bientôt ?
Ô Seigneur Tu es là, mort pour nous ;
Nous courbons les genoux.
Tu n’as pas voulu répondre aux cris de ce jour-là :
« Descends donc de la croix, et nous croirons en toi ! »
Tu T’es laissée descendre comme les autres morts ;
Dans un sépulcre neuf, mis pour trois jours encore.
Ô Seigneur, Tu es là, mort pour nous ;
Nous louons à genoux.
Maintenant, c’est accompli, les linges sont pliés.
Plus jamais la poussière ne peut Te souiller.
De l’ombre du tombeau Tu es sorti vivant !
Et nombre de témoins crient de joie, Tu es grand.
Ô Seigneur, Tu es là, vivant pour nous,
Nous le proclamons debout.